Contexte
Dans le cadre de leur politique de développement durable, de nombreuses collectivités soutiennent voire suscitent des initiatives de parents qui souhaitent que leurs enfants se rendent à l’école à pied, en bicyclette, en utilisant le covoiturage ou les transports en commun, et ce en toute sécurité. Plusieurs régions et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) accompagnent ces initiatives avec le concours de partenaires associatifs.
Dans un établissement scolaire, dès qu’un groupe de parents d’élèves interpelle l’école ou la collectivité sur son intention de se mobiliser pour organiser un mode de déplacement « doux », il convient de proposer l’assistance du service scolaire, qui pourra assurer l’interface entre les parents initiateurs et les partenaires.
Cette fiche prend plus particulièrement l’exemple du bus pédestre, couramment appelé « pédibus ». Pour répondre à cette attente des parents et des élus, le directeur de l’éducation ou le responsable des affaires scolaires doit faire en sorte de sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative en s’appuyant sur les compétences des partenaires, avant d’établir un diagnostic des spécificités locales puis de répartir les tâches entre les différents partenaires.
Un test préalable du dispositif est également préconisé.
L’expérience des villes qui ont déjà la pratique du bus pédestre, et des partenaires associatifs et institutionnels qui soutiennent ce type d’initiative, souligne que sa pérennisation est particulièrement difficile. Néanmoins, il existe des techniques et des moyens que le directeur de l’éducation doit connaître.
Pour toutes les initiatives locales de mise en œuvre d’un plan de déplacement des établissements scolaires (PDES), par exemple d’un pédibus, on retrouve la même démarche, qu’il conviendra de suivre scrupuleusement tout en l’adaptant aux réalités locales, notamment en termes de durée. En effet, on constate que le processus de création prend au minimum six mois, mais il peut être plus court ou plus long.