Contexte
La démarche HQE (haute qualité environnementale) a vu le jour dans les années 1990 en France. Elle ne constitue pas un label ou une certification, mais une démarche basée sur un cadre de référence formalisé par une association privée, l’Alliance HQE-GBC. Il s’agit d’une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des bâtiments, démarche qui, contrairement aux labels publics français, a donné naissance à l’enregistrement en tant que marque commerciale en 2002.
Cette démarche vise à « limiter à court et à long terme les impacts environnementaux d’une opération de construction ou de réhabilitation, tout en assurant aux occupants des conditions de vie saine et confortable ». L’objectif de cette démarche n’est donc pas limité à la seule question de la performance énergétique ou de l’émission de carbone d’un bâtiment. Elle prend en compte une dimension sanitaire, hydrologique et végétale.
La démarche HQE repose sur deux critères :
- d’une part, un système de management environnemental de l’opération établi et conduit sous la responsabilité du maître d’ouvrage ;
- d’autre part, la prise en considération des exigences environnementales définies à l’origine du projet selon son contexte et les priorités du maître d’ouvrage.
Un bâtiment référent HQE promet :
- la garantie d’une qualité de vie optimale à ses occupants ;
- le respect de l’environnement ;
- un haut niveau de performance économique et énergétique.
La démarche HQE a la particularité :
- de concerner tout le cycle de vie du bâtiment : de sa conception à son utilisation en passant par sa construction et son recyclage à l’heure de la démolition ;
- d’être globale : elle fait appel à une approche multicritères. Les critères du confort, de l’esthétique, de l’écologie et de la durabilité sont intégrés à la réflexion.
Elle est rendue possible grâce au choix des matériaux et équipements, à la prise en compte de la maintenance du bâtiment et des économies d’énergie envisageables.