Il faut compter au minimum 6 mois pour les collectivités les plus efficaces. Plus raisonnablement, 12 à 18 mois sont nécessaires pour atteindre le niveau de maturité exigé par la certification. Les retours sur investissement en matière d’économie d’énergie peuvent être plus rapides puisqu’en général des actions simples et efficaces vont pouvoir être mises en œuvre dès que les consommations d’énergie vont être surveillées.
La norme stipule dans son exigence 4.2.1 que « la direction doit faire preuve de son engagement à soutenir le SMÉ et à en améliorer l'efficacité en permanence par la désignation d'un représentant de la direction et l'approbation de constituer une équipe de management de l'énergie ». Dans son point 4.2.2, la norme spécifie toutes les missions du responsable énergie du système. Il existe de plus en plus souvent des économes de flux dans les collectivités, tout à fait compétents pour cette responsabilité. Si un système de management autre est déjà en œuvre (ISO 9001, ISO 14001), la personne en charge de son pilotage pourra reprendre celui de l’ISO 50001. Cependant, la norme précise qu’il peut y avoir plusieurs référents pour le système afin de couvrir tous les champs de compétences nécessaires.
A minima, il faut avoir rempli les prérequis du chapitre 4 – Exigences de la norme ISO 50001. Mais il faut considérer que même un système mature ne peut se faire certifier si au moins une revue de management n’a pas été réalisée (avec les enregistrements requis) et un audit interne effectué (avec les enregistrements requis).
Les collectivités déléguant l’organisation des transports publics dans le cadre d’une DSP peuvent inclure les véhicules du réseau de transport collectif, mais il faut veiller à bien expliquer la démarche aux responsables d’exploitation et de maintenance de la filiale ou de la SEM. Il est plus simple de commencer par les véhicules détenus, entretenus et exploités en propre par la collectivité.