L’élu inscrit la démarche de la commune dans un vaste mouvement de prise de conscience collective à l’échelle internationale. En citant l’engagement dans la cause écologique d’hommes politiques ou d’artistes, tels qu’Al Gore et Yann Arthus-Bertrand, il met en évidence à la fois l’importance et l’urgence à agir.
En rappelant que chaque action individuelle compte, il met en évidence la responsabilité de tous, citoyens du monde, face à ce phénomène et pose la décision de sa municipalité en exemple à suivre. Le choix des énergies renouvelables devient ici la connivence d’un conseil municipal et de ses citoyens électeurs.
Inscrire le développement durable dans le champ de l’action politique et individuelle
Le maire recourt ici à des arguments techniques, soulignant que, pour parvenir à une consommation énergétique plus responsable, il convient de s’intéresser aux moyens d’exploiter efficacement des énergies renouvelables, tels que le gisement solaire.
Certes, ces solutions ne sont pas toutes optimales, mais elles ont le mérite d’exister. L’élu relaie ainsi le discours selon lequel une autre voie est possible. Il se fonde sur l’analyse scientifique du développement durable.
Le principe en est le suivant : parce que nous avons besoin d’énergie pour continuer à nous développer, l’humanité exploite des ressources naturelles : l’air, l’eau, les océans, les forêts, les terres cultivables, la biodiversité et le pétrole. Cependant, tandis que les besoins en énergie vont croissant, ces ressources s’épuisent peu à peu. Afin de ralentir, voire d’endiguer cette raréfaction, il convient de recourir à des énergies dont l’exploitation n’est pas trop coûteuse et l’impact sur l’environnement limité. Parmi ces énergies renouvelables, on trouve l’énergie marine, les bioénergies, le solaire, l’éolien, la géothermie.
La thèse du développement durable, porteur de valeurs humanistes
Le développement durable consiste à penser l’environnement dans sa globalité et sa durabilité. Il s’agit donc de mettre en œuvre des techniques respectueuses, à long terme, de la diversité et des richesses de la nature (biodiversité et sociodiversité). Ce courant de pensée est ainsi solidaire, en cela qu’il œuvre pour le bien-être des générations présentes, mais aussi futures, dont il s’efforce de préserver l’environnement.