Contexte
« Célébrons votre victoire : victoire de mai, victoire radieuse de printemps qui redonne à la France la jeunesse, la force et l’espoir. » C’est ainsi que le général d’armée de Lattre de Tassigny concluait son discours au peuple français au lendemain du 8 mai 1945.
Symbole de la cohésion nationale, le 8 mai marque la capitulation de l’Allemagne nazie, la fin de la Seconde Guerre mondiale, la victoire de toutes les résistances contre la barbarie en Europe, la victoire de la liberté et de la démocratie ; cette date est même devenue depuis longtemps le symbole de la réconciliation franco-allemande. C’est l’occasion de condamner les atteintes aux droits de l’homme.
Cette journée donne lieu à une cérémonie patriotique à l’échelon national (organisée à Paris par le ministère de la Défense et présidée par une haute autorité), une cérémonie départementale (organisée par le préfet, représentant de l’État), ainsi qu’à de nombreuses cérémonies communales dont l’organisation est laissée à l’initiative des maires.
La commémoration du 8 mai est donc un moment privilégié pour fédérer la population autour de la mairie, garante des valeurs républicaines dans sa commune.
Les maires doivent préparer le déroulement de la manifestation en étroite collaboration avec le préfet, la délégation militaire départementale, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac) et autres organismes d’anciens combattants. Un certain formalisme doit être respecté : veiller à la solennité de la cérémonie (lieu adapté, symbolique, discours de circonstance, protocole, cérémonial…) et à l’association du plus grand nombre de jeunes en leur donnant un rôle actif au moment du dépôt de gerbe et pour chanter l’hymne national.