Contexte
Les communes ou intercommunalités éligibles peuvent décliner localement et de façon opérationnelle un projet de réussite éducative (PRE) à partir de grandes orientations définies au niveau national (loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale).
Ce dispositif concerne les enfants et adolescents de 2 à 16 ans vivant dans les territoires concernés par la politique de la ville (éligibles à un contrat de ville nouvelle génération 2014-2020 et/ou scolarisés en zone d’éducation prioritaire – réseaux ambition réussite [RAR] et réseaux de réussite scolaire [RRS]) qui ont vocation à évoluer pour devenir REP+ ou REP dans la nouvelle éducation prioritaire 2015. Il s’adresse prioritairement aux enfants et adolescents les plus en difficulté, qui présentent des « signes de fragilité ou ne bénéficient pas d’un environnement social, familial et culturel favorable à leur développement harmonieux ».
Pilotés au niveau national par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE), les projets doivent être validés par les services déconcentrés de l’État, et notamment l’inspecteur d’académie et le préfet. C’est le maire ou le président de l’intercommunalité qui présente le dossier.
Le PRE, par son caractère innovant et pluridisciplinaire, est aujourd’hui reconnu par l’ensemble des partenaires comme un dispositif partenarial exemplaire, dont la méthodologie de conception et de réalisation peut être transposable à d’autres projets éducatifs territoriaux. Dans le cadre de la circulaire du 15 octobre 2014, le ministre de la Politique de la ville et des Sports précisait que le PRE était le support central du volet éducation du contrat de ville articulé au projet éducatif territorial, non obligatoire mais souhaitable dans la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. C’est pourquoi il convient d’apporter une rigueur et une attention particulières aux différentes étapes de son élaboration.