Contexte
La France compte environ 36 000 communes et si cette particularité au sein de l’Union européenne garantit une proximité des élus locaux avec leurs concitoyens, elle génère des dépenses de fonctionnement et d’investissement supplémentaires.
Les premières communautés urbaines ont été imposées par la loi de 1966, mais c’est aujourd’hui dans une démarche fondée sur la volonté de réaliser des économies d’échelle que nombre de communes s’associent pour mutualiser leurs équipements et leur savoir-faire.
Des compétences telles que l’assainissement, la voirie, la distribution d’eau potable, les transports, le traitement des ordures ménagères ont été de longue date confiées à des EPCI.
A contrario, si la construction et la gestion des crématoriums s’inscrit sans problème dans ce processus de mutualisation, il n’en va pas de même pour le cimetière, dont l’attache communale reste forte dans les traditions de notre pays.
Plus qu’un souci de réaliser des économies de gestion, ce sera une contrainte spatiale qui le plus souvent, justifiera l’aménagement du cimetière intercommunal.
Sa gestion est précisée dans la circulaire n° 69-222 du 8 mai 1969 pris en application de la loi n° 66-1069 du 31 décembre 1966.
Décryptage…