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Optimiser la gestion des espaces du cimetière
Contexte
La nécropole médiévale était un espace social où cohabitaient les vivants et les morts. L’inhumation des défunts dans des fosses communes creusées autour de l’église chrétienne posait des problèmes d’hygiène et favorisait la propagation d’épidémies. Un arrêt du Parlement de Paris du 12 mars 1763 ordonne la fermeture définitive des nécropoles intra-muros et leur déplacement hors des villes (les catacombes parisiennes ne sont que l’ossuaire dans lequel ont été réinhumés les restes mortels issus de l’ancien cimetière des Saints-Innocents, fermé en 1780). Le décret du 23 prairial de l’an XII précise que les cimetières doivent être implantés au sommet d’une colline et au nord.
L’urbanisation galopante de ces dernières décennies a fini par absorber ces espaces autrefois périphériques et il devient aujourd’hui difficile, voire impossible, de procéder à leur agrandissement. Quand l’extension est possible, c’est le coût du foncier qui décourage les communes.
La gestion du cimetière doit désormais tenir compte de ces paramètres afin d’assurer aux habitants de la commune la possibilité d’être inhumés le moment venu dans le cimetière municipal, tout en maîtrisant l’utilisation des espaces et en respectant les restes mortels exhumés.
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Pratique des opérations funéraires