Fichepratique

Les dispositifs relais

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Référence : 2914

L'essentiel par l'éditeur

Les dispositifs relais en France offrent une solution éducative temporaire pour les élèves en rupture scolaire, souvent en raison de comportements perturbateurs. Ces structures, telles que les classes et ateliers relais, permettent une prise en charge individualisée et pluridisciplinaire, favorisant la réintégration scolaire. Les élèves bénéficient d'un encadrement renforcé et d'une ouverture sur le monde professionnel. Plus de 80 % des élèves réintègrent leur collège après un séjour en dispositif relais.

  • Quels sont les critères d'affectation des élèves dans les dispositifs relais ?
  • Comment les dispositifs relais aident-ils à la réintégration scolaire des élèves ?
  • Quel est le rôle des classes relais dans la gestion des élèves perturbateurs ?

Les dispositifs relais regroupent trois structures qui poursuivent des objectifs comparables au niveau du collège (exceptionnellement au niveau lycée) : les classes relais (1999), les ateliers relais (2002) et les internats relais (2013), désormais rebaptisés « internats tremplin ». Il s’agit de dispositifs d’accueil temporaire d’élèves qui perturbent la vie de la classe et de l’établissement, dont l’objectif est de les réintégrer au bout de quelques semaines ou quelques mois. Ils sont gérés en partenariat avec d’autres services de l’État (PJJ, ministère de la Ville), les collectivités territoriales et le secteur associatif.

En 2017-2018, le nombre de dispositifs relais diminue pour atteindre 427 unités (298 classes et 119 ateliers).

Vous trouverez dans cette fiche les modalités d’affectation des élèves, le mode de fonctionnement des dispositifs et une estimation des résultats obtenus.

1.

Le public accueilli et les modalités d’affectation

Des élèves en rupture

Les « clients » potentiels des dispositifs relais sont des élèves qui, quels que soient leurs résultats scolaires, sont engagés dans un processus de rejet de l’institution et des apprentissages : manquements graves et répétés au règlement intérieur, comportements agressifs vis-à-vis des autres élèves ou des enseignants, absentéisme à répétition aboutissant à des exclusions, etc. Ils font partie des cas « difficiles » dont le CPE a eu à connaître.

Qui sont-ils ?

Massivement des garçons (75 %), qui viennent principalement des classes de 5e et 4e. Si les filles constituent un quart des effectifs des dispositifs relais, elles y sont orientées plus tard que les garçons et présentent parfois un profil plus « dur ».

Les élèves ne sont pas orientés in...

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