Selon l’OMS, les maladies mentales se classent au troisième rang des maladies en termes de prévalence et sont responsables du quart des invalidités. En médecine générale, elles se situent au deuxième rang derrière les maladies cardio-vasculaires.
Face à cette situation, la prise en charge de ce type de pathologie est organisée de façon graduée, à savoir :
- un niveau de proximité, au sein duquel s’organise et se met en œuvre l’ensemble de la prise en charge ambulatoire ;
- un deuxième niveau au sein duquel sont organisées, avec l’ensemble des établissements publics et privés susceptibles d’être concernés, les urgences psychiatriques et les différentes modalités d’hospitalisation complète ou de l’hospitalisation à domicile ;
- un niveau de recours comprenant des structures très spécialisées et disposant de compétences liées aux formations et à la recherche.
Dans ce contexte organisationnel spécifique, les secteurs ont été conçus comme les dépositaires de l’ensemble des missions et fonctions nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de santé mentale et à la prise en charge de la maladie mentale.
Les psychiatres des établissements publics de santé qui exercent une activité sectorielle et de liaison apparaissent comme des éléments moteurs, et à ce titre ils sont susceptibles sous certaines conditions, de bénéficier d’une indemnité pour activité sectorielle et de liaison (objet de cette fiche).