C’est l’ordonnance n° 58-1373 du 30 décembre 1958 relative à la création des centres hospitaliers et universitaires (CHU), à la réforme de l’enseignement médical et au développement de la recherche médicale, qui est à l’origine de l’organisation hospitalière et universitaire que nous connaissons aujourd’hui. C’est dans le cadre des conventions constitutives des CHU associant les centres hospitaliers régionaux (CHR) et les unités de formation et de recherche (UFR) de médecine, de pharmacie et d’odontologie qu’exercent les maîtres de conférences des universités-praticiens hospitaliers (MCU-PH).
La particularité de ces emplois est de dépendre de deux entités juridiques distinctes, à savoir le CHR et l’UFR de rattachement, d’où l’appellation courante de personnels « bi-appartenants ».
C’est au terme de restructurations statutaires plus ou moins ambitieuses, liées notamment aux progrès de la médecine et corrélativement à l’évolution des pratiques que ces derniers engendrent, mais également liées aux effets pervers du « numerus clausus », que les MCU-PH des disciplines médicales, à savoir les disciplines cliniques, biologiques et mixtes, des disciplines pharmaceutiques et des disciplines odontologiques, sont aujourd’hui regroupés dans un statut unique.
C’est dans le cadre de ce nouveau statut, qui impose désormais une activité à temps plein, que ces praticiens exercent une activité de soins, d’enseignement et de recherche.