Partie 2 - La logistique et les fonctions support à l’hôpital
Chapitre 8 - Hygiène
2.8/1 - L’hygiène et la lutte contre les infections nosocomiales
La prévention des infections nosocomiales est une priorité de santé publique depuis plusieurs années. Les comités de lutte contre les infections nosocomiales, instances transversales et pluridisciplinaires, ont permis de réels progrès en matière d’hygiène dans les établissements hospitaliers. Mêmes si leurs actions étaient prioritairement orientées vers l’amélioration des pratiques médicales et soignantes, ils ont été des interlocuteurs incontournables des responsables logistiques et économiques plus spécialement sur les fonctions nettoyage et gestion des déchets.
I -
Les infections nosocomiales sont les infections associées aux soins contractées dans un établissement de santé. La prévention de ce risque est une priorité de santé publique depuis plusieurs années. En 1988 furent instaurés par décret les comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) dans les établissements publics de santé. La loi n° 98-535 du 1er juillet 1998 relative à la sécurité sanitaire puis un décret du 6 décembre 1999 ont élargi ce dispositif aux établissements privés.
Les comités de lutte contre les infections nosocomiales, instances transversales et pluridisciplinaires, ont permis de réels progrès en matière d’hygiène dans les établissements hospitaliers. Mêmes si leurs actions étaient prioritairement orientées vers l’amélioration des pratiques médicales et soignantes, ils ont été des interlocuteurs incontournables des responsables logistiques et économiques plus spécialement sur les fonctions nettoyage et gestion des déchets .
Les CCLIN (centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales) ont également été créés pour développer et harmoniser les bonnes pratiques entre les établissements de santé.
La loi HPST du 21 juillet 2009 et le décret n° 2010-1408 du 12 novembre 2010 relatif à la lutte contre les événements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé ont fait évoluer ce dispositif avec la création dans chaque établissement d’un coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins. Cette approche des risques est plus large que celle relative aux infections nosocomiales, mais elle intègre toutefois explicitement ces dernières....
Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous pour accéder à la publication dans son intégralité.
