Protection de l'enfance et de l'adolescence

 
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Protection de l'enfance et de l'adolescence

Une meilleure coordination des acteurs pour une protection renforcée des mineurs...


Ce guide est la référence commune à tous les acteurs de la protection de l'enfance et l'adolescence. Evolution des pratiques, mise en œuvre de dispositifs innovants, réformes, nouvelles réglementations


 

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Partie 2 - La multiplicité des acteurs

 - Les différentes professions du social

L’action sociale regroupe différentes professions, parties intégrantes notamment de la fonction publique territoriale depuis l’adoption de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984. Les rôles et fonctions des quatre catégories actuelles de professions du social sont ici présentés :

  • les professions centrées sur la famille et l’action sociale : assistant maternel, médiateur familial, technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF), assistant de service social… ;

  • les professions centrées sur l’enfant et l’intervention éducative : aide médico-psychologique (AMP), éducateur de jeunes enfants (EJE), éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), éducateur spécialisé… ;

  • les professions de l’animation et la politique de la ville : animateur, agent de développement urbain… ;

  • les autres professions qui concourent à la protection de l’enfance : inspecteur ou cadre de l’aide sociale à l’enfance (ASE).

I - Définition et contexte

D’une logique de profession à une logique de fonction

Les professions du social se définissent comme un ensemble d’activités en direction de personnes ou groupes en difficultés, afin de contribuer à la résolution de leurs problèmes. Elles sont conduites par des personnes qualifiées qui ont suivi une formation professionnelle sanctionnée par un diplôme et organisée par les pouvoirs publics. Ces professions s’exercent dans le cadre d’une mission autorisée et/ou prévue par la loi, au sein de structures publiques ou privées.

Dans les années 1980, le transfert aux collectivités locales de responsabilités exercées jusqu’alors par l’État va transformer les conditions générales de l’action sociale et engendrer des répercussions dans le champ des professions du social. À cette époque, ces dernières sortaient à peine d’une crise identitaire dont différents corps de professions se plaignaient. Les professions cohabitaient sans avoir la nette impression d’appartenir à une branche professionnelle. Des qualifications, des titres existaient et pouvaient être validés par la formation initiale ou continue. Entrer dans le champ de l’action sociale et d’y travailler ensuite valait présomption de compétence du fait du temps passé auprès des publics concernés.

Or les effets de la décentralisation vont être immédiats sur le plan des pratiques professionnelles. On passe d’une logique de profession à une logique de fonction : la recherche d’un résultat, la prise en compte de la demande de l’usager, la démarche qualité sont de nouveaux concepts introduits dans le travail social et qui induisent des...

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