Contexte
La gestion d’un accueil collectif de mineurs nécessite :
- de définir et faire connaître des orientations éducatives et pédagogiques ;
- de préparer des budgets ;
- d’élaborer des stratégies sur les court, moyen et long termes ;
- de vivre les complexités liées à la diversité des relations et des situations…
Cette multiplicité d’actions suppose pour les femmes et les hommes impliqués, mais aussi les enfants et adolescents à destination desquels les accueils collectifs de loisirs sont organisés, de disposer d’un commun partageable, ciment entre les différents acteurs à même de garantir la cohérence d’ensemble et de limiter la perte de sens.
Ce commun peut être :
- un langage, un ensemble de documents cadres tels que les projets éducatif et pédagogique ou le règlement intérieur ;
- des méthodes de travail qui, par exemple, sont transmises à l’occasion de formations telles que celles conduisant à des diplômes professionnels ou non professionnels de l’animation ;
- un ensemble de pratiques communes rattachées à un socle de valeurs. C’est dans cette dernière attention que se situe essentiellement la notion de cadre déontologique.
La notion de pratiques communes suppose le fait de garder, gérer, transmettre, se référer, se confronter à une forme de mémoire collective qui relie constamment l’ensemble des acteurs œuvrant au sein d’un ACM. Ce qui devrait prévaloir dans la création d’une structure est en priorité l’émergence d’un savoir pour travailler ensemble.