5703
Respecter la vie affective et l’intimité des résidents
Contexte
L’institution a pour mission première de protéger les publics qu’elle accueille vis-à-vis de l’extérieur, mais également par rapport aux autres bénéficiaires et à elles-mêmes. Cette nécessaire protection doit se construire de manière équilibrée pour la faire correspondre avec l’autonomisation du résident, sachant que les notions de protection et de liberté peuvent parfois s’opposer.
Les acteurs institutionnels ont eu longtemps (et encore aujourd’hui pour certains) une représentation de l’intimité des handicapés qui peut être qualifiée de « fruste ». Maintenant, cette large question est abordée avec moins de réticences, mais pour d’autres raisons, notamment après la médiatisation de nombreuses affaires touchant à la maltraitance en institution.
Il n’est pas possible d’aborder le respect de l’intimité de la personne en situation de handicap sans parler de sa sexualité, ce qui renvoie souvent à sa solitude. La grande majorité de ces personnes vivent sans compagnon et sont bien souvent dans un grand dénuement affectif et sexuel. En outre, la question de la sexualité en institution est souvent occultée, alors que loin d’être un problème, cette question met en jeu l’épanouissement de l’individu.
La lecture complète de cette fiche
et le téléchargement du pdf sont réservés aux abonnés
Vous êtes abonné à cette offre ?
Connectez-vous !
Pas encore abonné ?
Cette fiche est incluse dans l'offre :