Contexte
La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, présentée le 14 septembre 2018, prévoit la mesure dite « petits déjeuners » au bénéfice des enfants scolarisés dans les territoires prioritaires (REP/REP+, quartiers politique de la ville ou territoire en difficulté sociale).
Plusieurs études ont en effet montré que la prise du petit déjeuner n’est pas systématique chez les enfants et adolescents. En moyenne, à l’école, du CP au CM2, ce sont trois-quatre élèves par classe qui arrivent le ventre vide.
En associant les familles et sans les remplacer, la mesure envisagée doit permettre d’encourager dans les écoles tout dispositif de petit déjeuner et de promotion de l’éducation alimentaire.
La distribution de petits déjeuners dans les écoles des territoires fragiles a pour objectif de réduire les inégalités en ce qui concerne le premier repas de la journée, repas indispensable pour une concentration et une disponibilité aux apprentissages. Le fait que ce petit déjeuner soit pris et partagé à l’école met aussi en avant toute une dimension pédagogique et éducative.
À noter : un fond est prévu au niveau académique pour financer le dispositif. Ainsi, la commune met à la disposition de l’Éducation nationale sa logistique et son savoir-faire pour l’accompagnement alimentaire, et se verra remboursée les denrées.