Contexte
La plupart des écoles françaises ont été construites massivement, en fonction de besoins liés à l’évolution démographique. On peut distinguer trois grandes périodes : la période Ferry à la fin du XIXe siècle ; la période d’après-guerre ; la période des années 1970. Le type de bâti se caractérise par une architecture variable.
Les écoles représentent les équipements publics les plus importants en volume de surface de plancher, et en coût d’exploitation pour les collectivités. La construction neuve constituant environ 1 % par an du volume bâti existant en France, le secteur immobilier ancien renferme un gisement conséquent pour effectuer des économies d’énergie et limiter des émissions de gaz à effet de serre.
Rénover un établissement scolaire ou le reconstruire est la lourde tâche des collectivités. La vétusté du cadre bâti conduit les collectivités à lancer des investissements importants pour mettre ces établissements en conformité, pour les moderniser ou leur donner une seconde vie. Le renouvellement et le développement du parc immobilier éducatif sont la priorité des pouvoirs publics et des collectivités locales.
Dans cette optique, une rénovation massive des bâtiments publics du pays, dont la rénovation énergétique est l’un des grands axes du plan de relance gouvernemental dont les contours ont été annoncés le 3 septembre 2020.
Recycler le bâti existant, des programmes sur le long terme, est-il un choix ou une solution pour remédier au manque des assiettes foncières. Le budget d’une rénovation est-il plus important que celui d’un nouveau programme ? Quels sont les critères et les motivations des décideurs ? Comment procéder ?