![[ép. 187] Le projet de loi de simplification](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-187-le-projet-de-loi-de-simplification-article-300x161.png)
Pour répondre à la pénurie de médecins généralistes, Auxonne (Côte-d’Or) a imaginé une solution transitoire originale. Depuis le 6 août, des consultations de médecine générale sont assurées au centre hospitalier de cette commune proche de Dijon. Ce cabinet médical éphémère a été co-construit par les acteurs de santé pour renforcer l’offre de soins de proximité sur ce territoire.
Après l’arrêt d’activité de deux médecins généralistes, député de la circonscription, élus locaux, professionnels de santé, conseil de l’Ordre des médecins, CPAM, centre hospitalier d’Auxonne et CHU de Dijon ont collaboré avec l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne – Franche-Comté pour proposer aux patients du bassin d’Auxonne des solutions adaptées. Engagée au mois de mai, cette concertation a donc porté ses fruits. Elle a permis d’ouvrir un cabinet éphémère, dans un local situé au sein du centre hospitalier d’Auxonne.
En direction commune avec le CHU de Dijon, le centre hospitalier d’Auxonne a bénéficié de l’expérience du centre hospitalier universitaire en matière de coopération médicale pour organiser la mise à disposition sur place d’un médecin salarié, précise l’ARS. Celui-ci accueille les patients, sur rendez-vous, chaque mardi, de 8 heures à 13 heures et de 14 heures à 17 heures. Les consultations sont prises en charge normalement par l’Assurance maladie.
Comme son nom l’indique, ce cabinet éphémère a vocation à apporter une réponse temporaire, durant quelques mois, aux besoins de soins de premiers recours, indique l’ARS. De fait, six médecins généralistes exercent actuellement sur Auxonne, où des installations sont prévues à moyen terme. Les perspectives ouvertes par cette initiative permettent de « relancer une dynamique sur le projet de santé du territoire, en particulier autour du mode d’exercice coordonné des professionnels de santé, se réjouit l’ARS Bourgogne – Franche-Comté. Le dispositif montre l’importance du lien médecine de ville/hôpital, pour faire face à la problématique d’accès aux soins et l’intérêt des outils mis à disposition par la loi de santé pour permettre l’exercice mixte de médecins ».
