Diriger et gérer un établissement scolaire

 
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Partie 6 - Entre projet et contrat : quelle autonomie pour l’EPLE ?

6/10 - Les chefs d’établissement confrontés au commencement d’un monde

6/10.1 - La professionnalisation des fonctions d’encadrement

I - La transformation des fonctions de direction

Des fonctions plus valorisantes ?

La centration de l’Institution autour de la réussite de l’élève et des performances éducatives de l’EPLE et la multiplication des opérateurs en matière d’éducation (État, régions, départements, instances communautaires) s’accompagnent aujourd’hui d’une transformation en profondeur des fonctions de direction. À moyen et long terme, ces évolutions ne peuvent-elles pas constituer un atout pour les personnels de direction, de nature à rendre leurs fonctions plus épanouissantes, plus valorisantes et plus attractives ?

Une plus grande prise de responsabilité des chefs d’établissement ?

L’autonomie pédagogique de l’EPLE ne doit-elle pas s’accompagner d’une autonomie plus large des chefs d’établissement dans le sens d’une plus grande prise de responsabilités individuelles dans leurs pratiques professionnelles ? Quelles responsabilités ? Sous quelles conditions ? Avec quelle formation ?

II - De l’emploi fonctionnel à la naissance d’un corps

De l’emploi au statut

Depuis le 11 avril 1988, les chefs d’établissement disposent d’un statut complété par le décret n° 2001-1174 du 11 décembre 2001 portant statut particulier du corps des personnels de direction d’établissement d’enseignement ou de formation relevant du ministère de l’Éducation nationale. Longtemps revendiqué par la profession, le statut d’emploi datait de 1969. Il avait eu le mérite de consacrer les premiers éléments d’unification avec la constitution de listes d’aptitude académiques et nationales pour intégrer l’emploi supérieur. Avec les responsabilités nouvelles dévolues à la profession dans le cadre de la décentralisation et de la déconcentration, les organisations professionnelles se sont faites les relais de la constitution d’un corps unique dont le recrutement a lieu sur la base d’un concours dont les épreuves ont évolué au fil du temps (dossier, entretien, épreuves d’admissibilité écrite suivie d’un entretien d’admission). Ainsi, la profession a-t-elle rejoint le régime du droit commun de la fonction publique.

Le dernier décret statutaire de 2001 (n° 2001-1174) résulte des propositions d’une mission confiée au recteur Blanchet dont le rapport (1999) a constitué la base des propositions et des négociations qui ont abouti, le 16 novembre 2000, à la signature d’un « Protocole d’accord...

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