Quel que soit le territoire, la chambre de commerce et d’industrie (CCI), la chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), les associations de commerçants et les élus locaux (intercommunalité et ville centre notamment) doivent participer à l’élaboration du projet.
Ensuite viennent s’ajouter les partenaires potentiels (Union européenne, région, département, Caisse des dépôts et consignations, office de tourisme, clubs d’entreprises, un ou plusieurs acteurs majeurs du territoire, banques, assurances, agences immobilières, etc.).
L’office de commerce traite essentiellement des problématiques de commerce (visibilité, développement de chiffre d’affaires, vacance commerciale). Il ne doit rien s’interdire, car de nombreuses thématiques peuvent être abordées par l’angle du commerce ou a minima tenir compte du commerce dans leurs modalités de gestion : les documents d’urbanisme, l’aménagement urbain, le stationnement, les schémas de circulation, les dessertes en transport en commun, la propreté, la sécurité, les événements culturels, le développement touristique, l’emploi local, le développement économique, l’économie sociale et solidaire, le développement durable, etc.
Les élus présents dans le conseil d’administration de l’office de commerce sont les mieux à même d’imposer la présence de la structure sur les différentes thématiques.
Le rôle principal d’un office de commerce étant d’être un organisme de concertation sur la problématique du commerce, les représentants des commerçants ou des associations de commerçants doivent avoir une place privilégiée dans le conseil d’administration de l’office de commerce.
À ce titre, il est souhaitable de favoriser l’implication d’un ou plusieurs représentants dans le bureau. La représentation des acteurs publics du territoire est tout aussi importante. Ainsi, il peut être inscrit dans les statuts que ces deux groupes doivent nécessairement avoir un représentant légal au sein du bureau.