Contexte
Dans le cadre de sa mission éducative, complémentaire de celles des familles, l’école a une responsabilité propre vis-à-vis de la santé des jeunes, de leur construction individuelle et sociale. Inscrites dans la loi depuis 2001, l’information et l’éducation à la sexualité y contribuent par l'apprentissage de l’altérité, des règles sociales, des lois, et des valeurs communes. Adaptée à l’âge et à la maturité des élèves, l’éducation à la sexualité se développe dans trois champs complémentaires : biologique, psycho-émotionnel, juridique et social.
Cette éducation est délicate et n’est pas toujours bien comprise des parents ou même par les personnels. Elle demande donc le respect de principes éthiques, la garantie de compétences spécifiques imposant que les personnels intervenant reçoivent une formation ad hoc. Le chef d’établissement veille à la préparation et au bon déroulement des séances d'éducation sexuelle prévues par les textes et pilote des actions de prévention, en prenant appui sur le CESC et en mettant en place les partenariats utiles. Ses objectifs et son organisation sont précisés, pour la troisième fois, par la circulaire de septembre 2018.