Contexte
« Dans un contexte général de fortes évolutions démographiques, d’augmentation des dépenses et de plafonnement des recettes, de développement de l’intercommunalité et de poursuite de la décentralisation », la Cour des comptes invitait les collectivités territoriales, dans un rapport de 2012, à s’engager dans une démarche anticipatrice de gestion des emplois et des compétences qui leur permettrait de « rechercher la meilleure adéquation possible entre leurs besoins et leurs ressources et donc de desserrer la contrainte budgétaire croissante ».
La démarche d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) par les collectivités territoriales est le résultat d’une adaptation et d’une intégration d’un outil, autrefois réservé au secteur privé, par les personnes publiques.
S’il existe encore peu d’expériences probantes dans les collectivités territoriales, les commentateurs s’accordent à encourager une telle démarche.
Plus récemment, ces mêmes commentateurs se sont attachés à souligner la pertinence de transposer la GPEC à l’échelle intercommunale, proposant par là même une nouvelle manière de gérer les personnels de la fonction publique territoriale notamment.
Cette fiche a vocation à présenter cet outil de projection des ressources humaines (RH) mis au service de l’intercommunalité et ses modalités de mise en place.