Famille : les attentes de l’Unaf

Publié le 25 mai 2012 à 0h00 - par

L’Union nationale des associations familiales (Unaf) a déjà rencontré la ministre des Affaires sociales et de la Santé pour lui faire part de ses attentes en matière de politique familiale.

Moins d’une semaine après sa nomination, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a reçu, le 22 mai, le président de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), pour un premier échange sur la politique familiale.

La ministre a assuré l’association de sa volonté « d’agir en concertation avec l’Unaf », rapporte l’Union nationale. En plus des sujets d’actualité immédiate, la rencontre « a permis de balayer les principaux domaines sur lesquels l’Unaf sera particulièrement attentive ». L’entretien a d’abord porté sur la mise en œuvre de deux mesures promises par le nouveau président de la République pendant sa campagne électorale.
 

L’augmentation de l’ARS

L’Unaf salue l’augmentation prévue de 25 % des montants de l’allocation de rentrée scolaire (ARS), qui bénéficiera à 2,8 millions de familles, dès la prochaine rentrée scolaire. Cette mesure apportera un « coup de pouce » financier permettant d’améliorer la situation de l’ensemble des familles concernées, se réjouit l’association.

La ministre ayant confirmé que la mesure serait financée par l’abaissement du plafond du quotient familial, « il est impératif que ces recettes soient bien affectées à la branche famille, et qu’en aucun cas, la revalorisation de l’ARS ne se fasse au détriment d’autres prestations », insiste l’Unaf. Selon elle, Marisol Touraine s’est engagée à ce que l’État abonde le budget de la branche famille pour compenser intégralement cette charge.
 

Les retraites

À l’occasion de la révision du dispositif sur les carrières longues, l’Unaf considère que la prise en compte des situations familiales et des périodes de suspension d’activité pour charge d’enfants « répondrait à un souci de justice ». En conséquence, elle demande que les majorations de durée d’assurance pour enfant, ainsi que les périodes liées aux congés maternité et aux congés parentaux, entrent pleinement en compte.
 

Les autres sujets abordés par l’Unaf

 

Rappelant que, pour 2012, celle-ci n’a été que de 1 %, alors qu’elle aurait dû être de 2,3 % si les règles habituelles avaient été appliquées, l’Unaf souligne « l’importance de revaloriser les prestations familiales pour améliorer la compensation des charges familiales qui n’a cessé de diminuer dans le temps ».
 

  • Le financement de la protection sociale

En cas de réforme, l’Unaf pose ses conditions : la garantie de ressources pour la branche famille et la préservation de l’équilibre de la branche famille, « par l’arrêt des transferts de dépenses supplémentaires qui relèveraient d’autres branches ou d’autres financeurs et qui ne seraient pas intégralement compensées ».
 

Pour l’Unaf, « toute mesure facilitant la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, et respectueuse du libre choix des familles, doit être encouragée ».
 

  • L’évolution du droit de la famille

« Toute réforme emporterait des conséquences « en chaîne », qu’il convient de mesurer en profondeur », prévient l’Unaf, qui se dit « attachée au maintien des principes actuels ».


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