Protection de l'enfance et de l'adolescence

 
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Protection de l'enfance et de l'adolescence

Une meilleure coordination des acteurs pour une protection renforcée des mineurs...


Ce guide est la référence commune à tous les acteurs de la protection de l'enfance et l'adolescence. Evolution des pratiques, mise en œuvre de dispositifs innovants, réformes, nouvelles réglementations


 

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Partie 7 - L’articulation des différents partenaires
Chapitre 4 - L’accès des jeunes à l’autonomie et à la citoyenneté

7.4/3 - L’accès à l’autonomie et à la citoyenneté : des inégalités persistantes

I - Disparité des cas

1 - Les jeunes de milieu défavorisé, en difficulté ou confrontés au handicap

Textes de référence
  • « Mesurer la pauvreté des enfants », Rapport 10 du Centre de recherche Innocenti, UNICEF, 2012.

  • « Précarité et protection des droits de l’enfant », Rapport thématique 2010 du défenseur des enfants.

  • « Pauvretés, précarités, exclusions », chap. 4 : Enfance et pauvreté, Dossier annuel 2012 de la Mission régionale d’information sur l’exclusion Rhône-Alpes (www.mrie.org ).

Un accès aux droits difficile

Les jeunes de milieu défavorisé, en difficulté ou confrontés au handicap sont égaux en droits avec tous les jeunes. Mais, en raison de leur mode de vie, de leur handicap, de la barrière linguistique, du manque de ressources, de leur origine ethnique, etc., l’accès aux droits est plus difficile alors qu’il est une condition essentielle de leur insertion sociale, et en premier lieu l’accès aux droits fondamentaux : la scolarisation, un logement, l’accès à la santé, des ressources suffisantes pour la satisfaction des besoins primaires.

Le fait que ces droits fondamentaux fassent défaut, même pour partie, à certains enfants ne leur permet d’accéder que pour partie également aux droits fondant l’autonomie et la citoyenneté. Le parcours heurté de leurs parents ou la différence de culture peuvent brouiller, dans leur milieu familial, la perception de la valeur de la personne, du rôle qu’elle peut jouer dans la société, des droits dont elle dispose. Lorsque l’accès à l’école est limité, voire entravé, l’enfant ne bénéficie pas non plus des apports éducatifs de celle-ci, au-delà de la seule instruction : le vivre ensemble, le respect des règles de socialité, le rapport à l’adulte, la valeur des échanges de points de vue, la connaissance des fondements démocratiques, la capacité de se projeter dans un avenir meilleur grâce à ces acquis, conjugués au « savoir ».

Ces mêmes enfants n’ont pas non plus accès aux lieux où sont encadrées des activités sportives, culturelles ou récréatives qui prolongent les mêmes valeurs.

Les jeunes de milieu défavorisé, en difficulté ou confrontés au handicap se retrouvent donc de fait exclus de nombreuses sources d’information : il y a, par exemple, peu de probabilités qu’un enfant rom ait connaissance...

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