En développant la notion de service, n’entre-t-on pas dans le consumérisme ?

Question

Accepted Answer

Si par consumérisme on doit entendre la possibilité pour la personne accueillie de choisir son établissement d’accueil, d’être informée sur les motivations d’une décision et de pouvoir la contester, d’être consultée et associée à la construction de son projet, de voir solliciter son avis et votre assentiment, alors effectivement, le médico-social entre dans le consumérisme. 
 Mais la loi du 2 janvier 2002, si elle rend à la personne accueillie sa citoyenneté, fixe aussi les missions de l’action sociale et votre établissement est un établissement d’action sociale dont l’activité tend notamment à participer à l’exercice de ces missions. Ces actions ne peuvent être apparentées à des missions de satisfaction immédiate où le « client est roi », ce sont des actions à satisfaction différée, mais dont l’exercice doit se réaliser dans la bientraitance. 
 Par ailleurs, le législateur ne vous demande pas de répondre à ses « désirs », mais à ses « besoins et à ses attentes ». Aussi, les missions de l’action sociale ne sont pas consuméristes.

Prendre en compte la notion de service dans le secteur médico-social

Contexte

Partir des besoins de la personne accueillie pour l’offre de service

Textes juridiques de référence