Au 1er janvier 2014, on comptait en France 74 270 pharmaciens inscrits à l’Ordre, soit 378 de plus que l’année précédente (+ 0,51 %), selon le rapport démographique annuel de l’organisation. Ce chiffre global cache toutefois des disparités entre les métiers : l’exercice salarié est plus dynamique puisque le nombre des pharmaciens exerçant en établissements de santé est en hausse (+ 4,2 %). Les pharmaciens d’officine sont quant à eux moins nombreux (- 0,15 %) comme les pharmaciens travaillant dans les laboratoires de biologie médicale (- 2,7 %).
En outre, le vieillissement de la profession se poursuit, notamment sous l’effet du retardement des départs à la retraite. Plus de 19 000 pharmaciens ont plus de 56 ans, 2 600 ont 65 ans et plus. Leur âge moyen s’élève à 46,5 ans.
L’Ordre met une nouvelle fois en garde contre « l’évaporation » des jeunes diplômés, c’est-à-dire ceux qui ont obtenu leur diplôme depuis moins de trois ans mais ne sont pas encore inscrits à l’Ordre, par exemple parce qu’ils ont choisi une autre carrière. Leur proportion atteint 26,3 % en 2013, un niveau jamais égalé. Pour l’Ordre, cette évolution « révèle les problèmes d’attractivité du métier et les interrogations qui pèsent sur l’avenir de la pharmacie face aux restructurations en cours ou en perspective ». Le rapport recense 21 915 pharmacies en 2013 (- 0,1 %) : 123 ont fermé, soit une tous les trois jours, selon l’Ordre.
La répartition des pharmaciens sur le territoire reste harmonieuse, avec une pharmacie pour 2 866 habitants, précise-t-il. Les pharmaciens sont les professionnels de santé les mieux répartis car leur installation est régulée par la loi.
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