Chaque collectivité, en fonction de ses objectifs, doit déterminer le mix énergétique le plus pertinent pour son territoire d’après une analyse des besoins et des possibilités de valorisation d’énergies locales dans le cadre, par exemple, d’une étude de faisabilité pour le développement des énergies renouvelables dans les nouveaux aménagements ( C. urb., art. L. 300-1 ).
Le bois constitue aujourd’hui la source d’énergie se développant le plus. Le combustible privilégié est la plaquette forestière pour des raisons de disponibilité et des raisons économiques. Une collectivité qui possède une usine d’incinération des ordures ménagères ne produisant que de l’électricité devra envisager la création d’un réseau de chaleur basée sur l’exploitation de l’énergie fatale produite.
La RT2012 valorise les réseaux de chaleur peu émetteurs de CO2 grâce à la mise en place du mécanisme suivant : le raccordement d’un projet de bâtiment neuf au réseau vertueux bénéficie d’une majoration de sa limite de consommation d’énergie maximale d’autant plus importante que le réseau est vertueux.
Plusieurs organismes peuvent proposer des formations permettant de mieux maîtriser les enjeux et spécificités de la mise en place d’un réseau de chaleur : Ademe, Ifor, Arene, Ideal Connaissance, Apave, BRGM, certaines associations locales ou encore des agences locales ou régionales de l’énergie…