Contexte
Les établissements sociaux, médico-sociaux et de santé n’échappent pas à la petite révolution managériale qui couve depuis quelques années, et d’autant moins qu’ils constituent souvent des structures dites « à taille humaine ». En effet, le management est, plus encore aujourd’hui, véritablement incarné et ne peut plus se contenter d’appliquer de grandes théories sur le terrain. Les « styles » de management autrefois déclinés, le plus souvent en lien avec la personnalité du directeur, ne valent plus, car celui-ci doit se fondre dans un standard adapté aux nouveaux publics de salariés. En effet, ces derniers ne prendront plus la peine de s’adapter, eux, à un style de management qui ne leur convient pas (paternaliste, autoritariste, etc.).
En outre, à ce que l’on décrivait comme des « modes de management » (participatif, directif, etc.) se substituent aujourd’hui des tendances qui ne sont plus exclusives les unes des autres mais qui doivent idéalement se conjuguer. Œuvrant du général au particulier, le manager doit en premier lieu considérer la conduite du collectif professionnel désigné par le vocable d’équipe.