Les centres hospitaliers universitaires (CHU) voient également leur note rétrogradée de « Aaa » à « A1 » et sont eux aussi placés sous « surveillance négative ». La mise sous surveillance négative signifie que Moody’s peut abaisser à nouveau cette note dans les trois mois qui viennent.
L’agence souligne d’abord la « détérioration rapide de la situation financière de certains hôpitaux » français, en citant notamment le CHU de Fort-de-France en Martinique. Les difficultés de cet établissement pointé du doigt ont eu un « impact négatif » sur l’évaluation des autres, note Moody’s.
Plus généralement, cette situation s’explique par « un contrôle du gouvernement sur les hôpitaux publics moins efficace que ce qui avait été anticipé initialement » et une « pression particulièrement forte sur la trésorerie des hôpitaux publics » selon l’agence. En outre, l’objectif de retour à l’équilibre en 2017 que s’est fixé la France va accentuer cette pression financière, en imposant de nouvelles « contraintes budgétaires sur les transferts de fonds publics » vers le secteur hospitalier, estime également Moody’s.
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