Contexte
Avec des mesures telles que la loi d’adaptation de la société au vieillissement et la concertation Grand âge et autonomie, les Ehpad se trouvent confrontés au défi de mieux accueillir les personnes âgées et d’améliorer la qualité de vie au travail tout en maintenant un équilibre financier.
En pratique, ces réformes nécessitent une forte adaptation du secteur, qui doit aujourd’hui répondre à plusieurs enjeux incitant à repenser son fonctionnement.
Parmi ces enjeux, la volonté de nos anciens de rester le plus longtemps possible à domicile nécessite de modifier en profondeur l’offre de nos établissements. En effet, les personnes âgées ont de nouveaux besoins : accueil de nuit, accueil séquentiel, préservation de l’autonomie des résidents et aspirations des personnes âgées à un lieu de vie plus proche du domicile. Pour les Ehpad, cela implique d’adapter les prestations et de s’interroger sur leur place dans le parcours des personnes âgées en renforçant leurs coopérations avec les acteurs du domicile.
Ainsi, pour nos aînés, la dépendance arrivant avec l’âge, le maintien à domicile ira de pair avec un besoin croissant de réaliser des passages ou séjours de courte durée en Ehpad sur une base plus ou moins régulière. Cette attente exige des structures une forte capacité d’adaptation. Il s’agit, en effet, de personnaliser l’accompagnement en fonction des projets des personnes accueillies ponctuellement, ce qui remet en question le fonctionnement habituel d’un établissement.
Nous aborderons ici les quelques définitions indispensables à la compréhension de l’alternative à l’hébergement permanent en Ehpad puis les objectifs de la démarche, avant d’évoquer le diagnostic à réaliser et la mise en œuvre du projet.