« J’ai écouté l’ensemble des acteurs pour voir ceux qui étaient favorables à telle ou telle date : j’ai constaté que la plupart étaient convaincus qu’il fallait bien faire cette réforme et prendre le temps de bien la faire et donc (ce sera) septembre 2014 », a-t-il indiqué à l’AFP. « Cette mini-révolution nécessite qu’on ait beaucoup de temps de concertation pour mettre en forme la réussite », a-t-il poursuivi. « Je suis déterminé à mettre en œuvre et à réussir cette réforme et pour la réussir, et qu’elle fasse la preuve de son efficacité, il faut la préparer dès maintenant », a-t-il ajouté, annonçant « d’ici l’été, une série de séminaires avec les personnels ».
En ce qui concerne l’organisation détaillée de la semaine et notamment le choix entre le mercredi et le samedi, Gilles Demailly a indiqué sa volonté « de dégager un consensus », n’ayant pour sa part « pas de conviction profonde » sur le sujet. La ville d’Amiens compte 10 000 élèves répartis dans 91 établissements publics.
Lundi, dans le même temps, la maire socialiste de Lille Martine Aubry a également annoncé qu’elle attendrait 2014 pour mettre en application cette réforme des rythmes scolaires et « prendre le temps de la concertation ».
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