Contexte
Créé en 1965, 20 ans avant le baccalauréat professionnel, par transformation de certains brevets de technicien (BT), le baccalauréat de technicien (BTn) comporte désormais huit séries, mais, malgré la réforme mise en place à la rentrée 2011, ne représente qu’une minorité de bacheliers : aujourd’hui, pour 100 bacheliers, on compte 49 généralistes, 21 technologiques et 30 professionnels, contre respectivement 58, 28 et 14 en 1995, cette érosion n’étant pas due à un moindre taux de réussite (autour de 90 %, il est équivalent à celui des séries générales), mais plutôt à une baisse de la demande, comparable à celle que connaît la série L.
Accessibles à partir de la seconde générale et technologique du cycle de détermination, désormais implantées dans les LEGT ou les LPO, les séries technologiques comportent un certain nombre de spécificités qui les distinguent entre elles, mais aussi par rapport aux séries générales ou professionnelles : elles tiennent aux contenus d’enseignement de spécialité, bien sûr, mais aussi aux élèves qui les fréquentent, aux enseignants et à l’organisation pédagogique.