Contexte
« L’extraordinaire, dans le combat pour l’égalité entre les sexes, c’est qu’il est toujours à recommencer et que l’actualité en donne sans cesse un éclairage neuf. Or ce combat a derrière lui l’histoire de l’humanité – ou peu s’en faut. Non que nos sociétés n’aient, depuis quelque cinquante ans, considérablement évolué. Mais tout démontre aujourd’hui encore que, dans les faits, la femme n’est jamais tout à fait l’égale de l’homme. C’est vrai dans le monde du travail, c’est vrai dans la fonction publique, c’est vrai en politique, et c’est malheureusement vrai au sein de l’institution scolaire. » C’était en 2000 (note du 24 octobre), sous le ministère de Jack Lang. Quinze ans plus tard, refondation oblige, non seulement la politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’école est inscrite dans la loi, mais elle figure dans les programmes d’enseignement (socle commun, EMC) et dans le référentiel de formation des personnels. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel partagée par l’ensemble des membres de la communauté éducative, élèves, personnels, parents et partenaires concourant aux missions de l’école, et garantit à chaque élève, fille ou garçon, un traitement égal et une même attention portée à ses compétences, son parcours scolaire et sa réussite. Il appartient au chef d’établissement d’en être le maître d’œuvre.