Journée mondiale de l'environnement 2025

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Origines et évolution de la Journée mondiale de l’environnement

Initiée en 1972 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Journée mondiale de l’environnement (JME) est célébrée chaque année le 5 juin. Lancée avec le slogan « Une seule planète Terre », cette journée a grandement évolué pour devenir une plateforme de sensibilisation majeure. Elle met en lumière des enjeux critiques tels que la pollution marine, le réchauffement climatique et la criminalité contre la vie sauvage, invitant à des actions concrètes et mesurables.

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L’urgence de la restauration des terres en 2024

Le thème de 2024, axé sur la restauration des terres, la lutte contre la désertification, et la résilience à la sécheresse, souligne l’ampleur du défi environnemental actuel. Environ 40 % des terres de notre planète sont dégradées, affectant directement la moitié de la population mondiale. Cela menace également près de la moitié du PIB global. L’urgence de restaurer les terres dégradées est donc capitale, non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie mondiale.

 

Rôle de l’Arabie saoudite en 2024

En 2024, l’Arabie saoudite, en accueillant la Journée mondiale de l’environnement ainsi que la seizième session de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, joue un rôle pivot. Cet événement à Riyad marquera le 30e anniversaire de la Convention et sera une occasion cruciale pour renouveler les engagements et intensifier les efforts de lutte contre la dégradation des sols et la sécheresse à l’échelle mondiale.

 

L’impact des actions individuelles et collectives

Chaque participation à la Journée mondiale de l’environnement contribue à un changement global. Les initiatives locales, qu’elles soient individuelles ou collectives, ont un impact significatif sur les politiques environnementales à tous les niveaux. En adoptant des habitudes de consommation plus durables et en soutenant les politiques favorisant le développement durable, chaque individu peut jouer un rôle dans la mitigation des impacts environnementaux et dans la promotion de la santé de notre planète.

Le bilan de la COP 29

Une conférence sous tension dans un contexte mondial instable

La COP 29, organisée à Bakou en Azerbaïdjan, s’est déroulée dans un climat politique tendu et marqué par des absences notoires, comme celles de dirigeants influents tels qu’Emmanuel Macron ou Joe Biden. Ce rendez-vous crucial pour l’avenir des accords de Paris a mis en lumière des divisions profondes entre les pays du Nord et du Sud. D’un côté, les pays en voie de développement ont réclamé des aides significatives pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique. De l’autre, les grandes puissances, fragilisées par des enjeux géopolitiques, ont peiné à répondre à ces attentes.

La présence massive des lobbyistes des énergies fossiles, avec plus de 1 770 représentants accrédités, a également soulevé des questions sur l’engagement réel des acteurs mondiaux. Alors que l’Azerbaïdjan, pays hôte, défend ardemment les hydrocarbures, cette dissonance a jeté une ombre sur les négociations déjà difficiles.

Les enjeux financiers au cœur des débats

Le financement de la transition écologique pour les pays en développement a été un des sujets les plus conflictuels de cette COP. Les pays du Sud, fortement impactés par les conséquences du changement climatique, ont réclamé une aide de 1 300 milliards de dollars. Ce montant, bien supérieur aux contributions actuelles, illustre la gravité de la situation. Des nations comme le Vanuatu ont rappelé que la crise climatique aggrave non seulement les catastrophes naturelles, mais aussi les crises sanitaires dans leurs communautés.

Les pays riches, accusés d’être historiquement responsables des émissions de gaz à effet de serre, sont appelés à assumer leur « dette climatique ». Toutefois, la lenteur des engagements et les résistances politiques, notamment après l’élection de Donald Trump, compromettent l’atteinte de ces objectifs financiers. La méfiance entre les parties s’est amplifiée, mettant à rude épreuve les négociations.

Un impact limité sur les accords de paris

Malgré les espoirs placés dans cette conférence, la COP 29 n’a pas réussi à redonner un souffle aux accords de Paris. L’objectif initial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C semble de plus en plus difficile à atteindre. Les plans d’action actuels ne prévoient qu’une baisse de 2,6 % des émissions mondiales d’ici 2030, bien loin des 43 % nécessaires.

L’élection de Donald Trump, avec son intention affichée de se retirer à nouveau des accords de Paris, a pesé lourdement sur les discussions. Les États-Unis, pourtant première puissance mondiale, envoient un signal contradictoire au reste du monde, affaiblissant les efforts collectifs pour lutter contre le dérèglement climatique.

Quelle suite pour la transition écologique ?

Les résultats mitigés de la COP 29 posent une question cruciale : comment accélérer la transition écologique face à un manque de consensus mondial ? Certains experts plaident pour une approche locale et décentralisée, encourageant la production agricole durable et la consommation responsable. D’autres insistent sur la nécessité d’une réglementation plus stricte à l’échelle internationale.

La France, isolée dans son opposition au traité Mercosur en l’état, a mis en avant des mesures visant à protéger son agriculture et réduire les émissions liées à la production de viande. Ce débat illustre une problématique plus large : comment concilier souveraineté alimentaire et lutte contre le changement climatique dans un contexte mondialisé ?

Publié le 07/08/2025

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