L’Unapei réclame un 4e plan autisme ambitieux

Publié le 25 août 2017 à 15h20 - par

Selon l’association, le 4e plan autisme doit permettre à chacun de trouver sa place dans une société inclusive et solidaire.

L’UNAPEI réclame un 4e plan autisme ambitieux

Accompagnant plus de 60 000 personnes autistes en France, l’Unapei souhaite un 4e plan autisme « ambitieux pour éviter le gâchis humain actuel. » L’association attend du plan, dont la préparation a débuté en juillet, qu’il soit résolument opérationnel pour que les personnes autistes bénéficient d’avancées réelles en termes d’accompagnement, y compris pour les plus vulnérables.

Parmi les priorités, l’Unapei demande le déploiement de campagnes pour repérer, évaluer les tout petits et mettre en œuvre des interventions précoces.

Selon elle, il faut également diagnostiquer les adultes, « grands oubliés du 3e plan », afin qu’ils disposent d’accompagnement les mieux adaptés à leurs spécificités.

Autre action prioritaire : la scolarisation de tous les élèves autistes. « Actuellement très insuffisante, elle doit se généraliser et s’organiser pour qu’ils accèdent à un enseignement sans rupture », estime l’association. La scolarisation doit être rendue effective grâce à la formation des enseignants soutenus, autant que nécessaire, par les services médico-sociaux.

Les contenus des formations des professionnels de tous les métiers concernés doivent « d’urgence être mis à jour », poursuit l’Unapei. Enfin, l’association réclame un plan massif d’investissement dans la recherche « pour mieux connaître et accompagner les personnes autistes ».

L’Unapei appelle de ses vœux une véritable dynamique interministérielle et la fin du cloisonnement des secteurs. La santé, la scolarisation, la vie sociale, le logement, le travail… « ne peuvent plus être traités sans concertation et doivent être adaptés aux besoins des personnes. »

« Des services d’accompagnement des personnes autistes doivent être créés de manière urgente, afin que cesse leur exclusion de la société, voire leur expatriation à l’étranger et la précarisation de leurs familles, renchérit le président de l’association, Luc Gateau.

À la veille de décisions budgétaires majeures, un financement à la hauteur des enjeux, impliquant l’ensemble des décideurs, nationaux et territoriaux, se doit d’être mis en œuvre. Il s’agit bien là d’un devoir de solidarité de notre pays envers toutes les personnes autistes et leurs familles. »


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