![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
Partie 4 - Proposer un accompagnement et une prise en charge individualisés
Chapitre 4 - Le parcours de l'usager : avoir une vision réaliste et ambitieuse pour les personnes âgées
4.4/3 - Mettre en adéquation la nature de l'établissement et les besoins de la personne âgée
La notion de projet d'accueil personnalisé doit se traduire par une évaluation des besoins de la personne âgée en fonction de ses désirs, de ceux de ses proches et de son état de santé somatique et psychique. L'évaluation de la dépendance selon les critères de la grille Aggir ne suffit pas : une vraie évaluation clinique médicale peut seule asseoir une véritable orientation raisonnée vers un établissement adapté.
Les populations âgées accueillies en établissement ont beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. L'âge d'entrée est plus tardif et les troubles cognitifs sont en constante augmentation ; les démences plus ou moins avancées posent la question d'unités plus spécialisées à créer dans les Ehpad (Pasa, UHR).
Les projets d'établissement sont revisités périodiquement (tous les cinq ans) en vue des procédures d'agrément au moment du renouvellement de la signature de la convention tripartite avec l'État (ARS) et le conseil général.
Ceci est d'autant plus indispensable actuellement que les populations accueillies se modifient rapidement pour deux raisons :
L'âge moyen d'entrée en Ehpad ne cesse de s'élever et le nombre de centenaires croît constamment ;
Parallèlement, les démences atteignent une proportion plus importante de résidents.
Les capacités d'accueil de personnes âgées atteintes de troubles psychiatriques diminuent et les carences diagnostiques en ce domaine augmentent les besoins d'accueil en unités générales (Ehpad avec parfois secteurs spécifiques).
Les Pasa sont des unités séparées à l'intérieur des Ehpad où la prise en charge de l'autonomie peut se faire de manière plus adaptée avec un personnel mieux formé, plus nombreux et plus spécialisé (psychomotricien, ergothérapeute, psychologue, etc.) lors de la journée avec réintégration de l'Ehpad (la chambre) le soir et pour la nuit ; des activités thérapeutiques peuvent alors être proposées de façon mieux organisée et adaptée.
Les UHR (unités d'hébergement renforcées) sont des unités indépendantes d'hébergement renforcées temporaires dans les Ehpad pour faire face à des besoins médicaux majorés dont on espère qu'ils seront transitoires ; en pratique, surtout pour mieux prendre en compte des troubles sévères du comportement.
Les services de soins de suite et de rééducation...
Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous pour accéder à la publication dans son intégralité.
