Question d’un directeur d’ESMS : pourquoi s’interroger sur son partenariat puisque nous sommes dans le social ? S’ils sont partenaires, ils ne sont pas nos adversaires et nous ne sommes pas dans des entreprises ?

Question

Accepted Answer

« Les temps anciens sont révolus où les ESMS se fermaient sur eux-mêmes et reproduisaient des institutions parfois totales comme le sociologue E. Goffmann les nommait. Désormais, ils se doivent de travailler avec une large ouverture sur leur environnement. CPOM, évaluation externe, politiques inscrites dans les schémas départementaux, le projet d’établissement et de service, sont désormais, les instruments de cette nécessité d’un monde social et médico-social qui change. Les ESMS sont inscrits dans leurs territoires d’intervention en vue d’assurer des actions coordonnées avec leurs partenaires sous l’accompagnement des représentants de l’État. 
 Le benchmarking des ESMS n’a rien à voir avec celui des entreprises. Il doit être considéré comme un outil offrant une démarche de qualité spécifique qui ne vise pas à copier ses partenaires dans un quelconque savoir-faire déposé à l’INPI. Il doit s’intéresser à ce qui rend vos partenaires pertinents, pour en retirer certains éléments utiles à votre propre amélioration. Il n’est pas question d’y perdre son âme ou de trahir la pensée “sociale” produisant un sentiment de “ loyauté interinstitutionnelle” entre associations consœurs. Il est question simplement de repérer comment les bonnes pratiques se mettent en œuvre ailleurs que chez vous pour faire aussi bien, et peut être mieux. »

Savoir benchmarker dans une démarche qualité

Contexte

Identifier les sujets de benchmark