Cette proposition de loi, qui a été adoptée le 29 juin 2010 par l’Assemblée nationale, doit être examinée par le Sénat en séance plénière à la rentrée prochaine. Elle reprend une mesure prévue depuis 1959, supprimée, puis rétablie en 2006. Elle est destinée « à raffermir le lien quelque peu distendu entre la famille et l’école. […] L’absentéisme scolaire n’est pas une fatalité sociale », selon son auteur Éric Ciotti.
Ainsi, les élèves qui ne seront pas assidus à leurs cours seront pénalisés progressivement. Au-delà de quatre demi-journées d’absence dans le mois, le chef d’établissement avertira l’inspection d’académie qui convoquera la famille de l’élève. Si ce premier rappel à l’ordre est suivi à nouveau d’absentéisme caractérisé, l’inspecteur d’académie préviendra directement la caisse d’allocations familiales qui suspendra le versement des allocations familiales. Elles ne seront reversées aux parents, au bout d’un mois, que si leur enfant assiste aux cours de manière régulière.
L’opposition, les principaux syndicats d’enseignants et la première fédération de parents d’élèves, la FCPE, demandent l’abandon de ce texte auxquels ils restent opposés.
Pour en savoir plus :
Le texte de la proposition de loi visant à lutter contre l’absentéisme scolaire