![[ép. 187] Le projet de loi de simplification](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-187-le-projet-de-loi-de-simplification-article-300x161.png)
« Il paraît important de prendre en compte la situation particulière des familles monoparentales » pour « traduire le coût d’une situation d’isolement », estiment les auteurs de l’étude de la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
Actuellement, le niveau de vie de la population est calculé en considérant le nombre de personnes composant un ménage, mais avec un système de pondération, pour tenir compte des « économies d’échelles » que permet la cohabitation sous un même toit.
Ainsi, on compte une « unité de consommation » (UC) pour le premier adulte de la famille, puis 0,5 UC pour les autres personnes de plus de 14 ans, puis 0,3 UC pour les moins de 14 ans.
Cette méthode, observent les auteurs, ne fait pas de distinction entre, d’un côté, un couple d’adultes, et de l’autre une mère célibataire et sa fille adolescente, par exemple. Ces deux types de ménages ont pourtant des besoins différents, notamment en termes de logement : les parents partagent la même chambre, mais l’adolescent souhaite avoir la sienne.
Pour mieux refléter la réalité et le « sentiment d’aisance financière moindre » des familles monoparentales, celles-ci pourraient donc se voir créditer de 0,5 UC supplémentaire dans le calcul de leur niveau de vie, propose l’étude.
Cela « conduirait à revoir fortement à la hausse l’estimation de leur taux de pauvreté », qui serait au moins multiplié par 1,5. Convenant qu’il faudrait affiner et « prolonger ces travaux », les auteurs n’ont cependant pas calculé l’impact qu’aurait leur méthode sur le taux de pauvreté global.
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