Stéphanie Thomas, mère d’une collégienne concernée, a reconnu devoir une quarantaine d’euros, et a déclaré sur les radios locales Demoiselle FM et France Bleu La Rochelle : « En rentrant, ma fille était bien fatiguée. Je suis outrée. Je (ne) pensais pas qu’on pouvait interdire à ma fille de manger. Je n’étais pas à deux jours près. » Joint par l’AFP, le principal du collège Jean-Hay de Marennes, Frédéric Jajkiewicz, a reconnu « une regrettable erreur. Je comprends que cela puisse choquer », a-t-il ajouté, admettant que le collège aurait pu gérer différemment le cas de cette élève en particulier. La majorité des parents concernés ont depuis réglé leur dette et se sont excusés, a ajouté le principal de l’établissement de 510 collégiens.
Selon M. Jajkiewicz, son collège devait faire face, juste avant à la rentrée, à 20 000 euros d’impayés, certains remontant à deux ans. Des impayés qui concernent 67 familles, pour des dettes allant de 40 à 800 euros. « Nous avions envoyé une relance en juin, puis des lettres en août pour prévenir les parents que s’ils ne se manifestaient pas, leurs enfants seraient considérés comme externes et qu’ils auraient à manger à l’extérieur ou payer un ticket-repas. La plupart nous ont appelés en promettant de payer », a encore expliqué le principal.
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