Les quelque 9 000 écoles, collèges et lycées catholiques accueillent 2 047 751 élèves en cette rentrée 2014 – sur quelque 12,3 millions de scolaires, public et privé confondus -, soit une augmentation de 6 566 élèves par rapport à 2013, a précisé Pascal Balmand lors d’une conférence de presse. Contrairement aux années précédentes, la progression est plus nette dans le premier degré, avec 7 376 élèves supplémentaires, que dans le secondaire. Dans les collèges et lycées, les effectifs n’augmentent en effet que de 2 372 élèves. Le secrétaire général de l’enseignement catholique (SGEC) l’impute à « la situation économique et sociale difficile », qui rend l’effet d’une scolarité payante plus lourd. Les établissements agricoles, eux, ont perdu 3 182 élèves, un « recul attendu » en raison de la « fin du gonflement artificiel auparavant issu de la rénovation de la voie professionnelle », selon Pascal Balmand. Selon le SGEC, l’augmentation des effectifs du primaire s’explique davantage par la démographie que par le choix de parents qui, ainsi, voudraient éviter la réforme des rythmes : elle n’est en effet appliquée que par 10 % environ des écoles catholiques, qui n’y sont d’ailleurs pas contraintes.
Pascal Balmand a calculé un « effet rythmes » correspondant à 1 500 élèves supplémentaires en élémentaire, soit « moins de 0,3 enfant par école », « et la tendance est la même pour ce qui concerne les classes maternelles ». Selon lui, « il s’est bien manifesté un certain effet rythmes, mais d’une part rien ne prouve a priori son caractère durable, et d’autre part il ne correspond absolument pas au raz-de-marée que d’aucuns prédisaient ». Le responsable a redit qu’il jugeait la réforme des rythmes scolaires « intéressante », tout en rappelant qu’il revenait à chaque école catholique « de déterminer sa propre position, en fonction du terrain et des paramètres locaux, et plus que tout en fonction de son projet propre ».
Interrogé sur le nombre de créations de postes prévus au budget 2015 pour l’enseignement privé sous contrat d’association avec l’Etat, presque exclusivement catholique (+ 668 postes), Pascal Balmand a estimé: « Cela nous permet de travailler ». Il a rappelé que l’enseignement catholique souhaitait notamment « faire plus et mieux en termes de mixité sociale ».
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