« On crée un panel de 130 personnes de tous âges, tous profils sociaux, niveau d’étude, toutes origines géographiques », détaille Thierry Beaudet dans cet entretien. « À côté, l’idée est aussi de mettre en place un groupe d’une vingtaine de jeunes de 12 à 18 ans. Le sujet les concerne en premier lieu, donc on leur demandera leur avis. »
La convention « débutera le travail le 20 juin » et se déroulera jusqu’à fin novembre sur sept week-ends de trois jours », ajoute-t-il. « Les citoyens auditionneront l’ensemble des spécialistes et acteurs avant les vacances d’été, début juillet » puis reprendront le travail au retour des congés d’été pour délibérer », avant la restitution.
Pas de « prof bashing » selon le Cese
Interrogé sur les craintes exprimées par certains syndicats d’enseignants sur un possible « prof-bashing », le président du Cese a insisté sur le fait que cette convention était « sur l’enfance avant de l’être sur l’école ».
« On va parler du périscolaire, du postscolaire, du temps familial, et bien sûr de l’école. Le sujet est large, de la maternelle au lycée. La communauté éducative y sera bien sûr auditionnée », a-t-il dit, tout « comme le secteur du tourisme, les collectivités locales et le tissu associatif. »
« La convention entendra tout le monde. Notre démarche est transparente. Les débats seront éclairés et apaisés. Il n’y a jamais de bashing dans une convention citoyenne, ça n’est pas l’esprit », a ajouté Thierry Beaudet.
Parmi les sujets qui pourraient être abordés, le président du Cese a évoqué « la durée et l’espacement des vacances, la question de ceux qui ne peuvent pas partir », ou encore la « durée de la journée d’école, l’addiction aux écrans et les réseaux sociaux, l’accès au sport et à la culture ».
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