Initié en 2009, le programme de mobilité internationale Jules Verne permet aux enseignants du premier et du second degré d’exercer dans un établissement étranger le temps d’une année scolaire, rejoignant ainsi les objectifs européens de diversité culturelle et de pluralité linguistique. À ce jour, 400 professeurs ont pu être formés à l’enseignement des langues. Une réussite, qui a poussé le ministère à « réguler les mobilités des enseignants dans le monde au-delà de l’actuel cadre des détachements dans le réseau culturel français à l’étranger », précise-t-il dans un communiqué.
Pour l’année scolaire 2012-2013, trois orientations ont été fixées dans la circulaire n° 2012-060 du 12 avril 2012 :
- « Mobilités enseignantes dans des établissements scolaires étrangers du premier et second degré », qui correspond à l’ancien programme Jules Verne ;
- « Mobilités enseignantes – Coopération internationale », qui comprend l’ensemble des mobilités entrant dans le cadre d’actions de coopération éducative d’initiative nationale ou académique ;
- « Mobilités enseignantes – Label FrancÉducation », qui permet au ministère de l’Éducation nationale d’apporter, en fonction de ses priorités, un appui aux établissements étrangers qui proposent à leurs élèves des programmes de français renforcé et d’enseignement d’au moins deux disciplines non linguistiques en français.
Le programme Jules Verne s’adresse en priorité aux enseignants de disciplines non linguistiques, ainsi qu’à ceux qui souhaitent consolider ou accroître leurs compétences linguistiques. Les pays d’accueil sont déterminés par les académies en fonction des accords et des programmes bilatéraux de coopération existants. Les candidats intéressés doivent s’adresser à leur délégué académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (DAREIC). Pour plus de renseignements, une foire aux questions est consultable sur le site du ministère de l’Éducation nationale.
