Point d’étape de l’expérimentation « Cours le matin, sport l’après-midi »

Publié le 17 janvier 2011 à 0h00 - par

Le 13 janvier 2011, Luc Chatel et Chantal Jouanno, lors d’un déplacement dans un lycée de l’académie de Créteil, se sont livrés à un point de situation sur l’expérimentation « Cours le matin, sport l’après-midi ». À cette occasion, plusieurs fédérations sportives françaises ont signé, pour la première fois, une convention avec le ministère de l’Éducation nationale.

Annoncée le 25 mai 2010, lors des premières rencontres du sport scolaire, l’expérimentation concerne aujourd’hui 80 collèges et 40 lycées, en France métropolitaine comme dans les DOM, soit plus de 7 000 élèves. Elle est censée durer jusqu’en septembre 2013, date à laquelle une évaluation sera conduite par les corps d’inspection. L’expérimentation doit permettre, tout à la fois, un aménagement du temps scolaire pour la réussite des élèves, une adaptation de la politique éducative aux besoins des élèves, une valorisation de leurs acquis et enfin une ouverture sur des thèmes comme la nutrition, la santé, etc. Du côté logistique, des animateurs ont été recrutés afin de renforcer le travail des enseignants concernant l’encadrement des élèves, grâce à des conventions avec des fédérations sportives. 5 000 euros sont attribués aux établissements concernés pour couvrir les frais de déplacement, de petits équipements matériels, etc.

Les points que l’on peut retenir du 1er trimestre d’expérimentation et dont le bilan est consultable sur le site du ministère sont les suivants :

  • Les établissements qui avaient déjà une offre sportive sont très représentés.
  • 70 % des établissements ont 1 ou 2 classes engagées.
  • Au collège, 30 % des élèves relevant de l’expérimentation sont en 6e, 40 % en 5e.
  • Au lycée, c’est la classe de seconde qui est majoritairement concernée.
  • On observe un surplus d’activités non négligeable : 4 à 5 heures de pratiques sportives et 2 heures de pratiques culturelles.
  • 90 % des établissements ont associé les personnels de santé dans le suivi. Une grande place est faite aux questions de bien-être et de développement personnel.
  • Qui intervient auprès des élèves ? Ce sont les enseignants d’EPS pour 41,5 %, les éducateurs sportifs (venant des fédérations sportives) pour 29 %, les volontaires service civique et les assistants d’éducation (entre autres) représentant 29,5 %.
  • 75 % des établissements ont mis en place des partenariats avec des collectivités territoriales ou des associations sportives et culturelles.

Le ministre de l’Éducation nationale a quelque peu semé le trouble en affirmant que l’extension du dispositif aurait lieu au regard du bilan de cette première année d’expérimentation. Or, il avait été annoncé une expérimentation sur 3 ans…

Les conventions quadripartites signées entre le ministère, les fédérations sportives et les deux fédérations sportives scolaires de l’enseignement public (Usep et Unss) viennent compléter les partenariats déjà existants. Le 13 janvier, trois nouvelles fédérations se sont jointes au dispositif, à savoir  la fédération française des sociétés d’aviron, la fédération française de badminton et la fédération française de lutte.

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