Le sujet est très sensible. Ainsi les sondés n’hésitent-ils pas à mettre la pression sur les décideurs politiques : 61 % des sondés disent qu’ils ne voteraient pas « pour un candidat à l’élection présidentielle de 2012, qui n’aurait pas intégré la question des jeunes en difficulté dans son programme ». Deux points ressortent principalement de ce sondage :
- la nécessité d’un meilleur encadrement des jeunes, donc un nombre d’adultes suffisant (enseignants, surveillants) ;
- une exigence plus forte vis-à-vis des élèves et de leurs parents.
À la question « Que faudrait-il faire pour favoriser l’emploi des jeunes de moins de 25 ans ? » (plusieurs réponses étaient possibles), les propositions qui recueillent le plus d’assentiment sont « développer l’enseignement professionnel et les formations en alternance » et « inciter davantage les entreprises à embaucher des jeunes ».