Afin de promouvoir la formation professionnalisante et l’alternance auprès des jeunes, de leurs familles et des employeurs, Nadine Morano, ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, a lancé, le 7 avril, un Club de l’apprentissage. Fondé sous la forme d’une association loi 1901, ce club a donc pour mission de « valoriser les avantages de la formation en alternance, notamment dans le cadre familial ». Il s’agit, avant tout, de combattre l’image négative et de vaincre les réticences vis-à-vis de la formule de l’apprentissage. De fait, le club entend « favoriser les débats d’idées à partir de l’expérience professionnelle de ses membres ». Ces derniers prendront également part à des déplacements en province, sur les salons et les autres événements dédiés à l’emploi.
Ces opérations d’échange et d’information ont aussi pour but de « convaincre les employeurs potentiels d’avoir recours plus facilement aux contrats d’alternance ». Pour inciter les entreprises à accepter de tels contrats, l’État a pris deux nouvelles mesures, applicables depuis le 1er mars 2011. À savoir :
- une exonération de charges pendant un an, pour tout contrat d’apprentissage ou de professionnalisation supplémentaire, dans les entreprises de moins de 250 salariés ;
- une aide à l’embauche d’un montant de 2 000 euros, pour tout contrat de professionnalisation supplémentaire concernant une personne de plus de 45 ans.
L’apprentissage constitue un « accélérateur d’embauche », insiste le gouvernement. Ainsi, 70 % des jeunes formés par alternance trouvent un emploi directement à l’issue de leur formation, selon les chiffres communiqués par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.