Portraits d'acteurs

Jean-Luc Petit-Roux Directeur Général des services de la Ville de Bouguenais Portrait de

Jean-Luc Petit-Roux

Directeur général des services de la Ville de Bouguenais

« La fonction publique territoriale est un vivier de métiers passionnants. L'administration doit être en mouvement permanent, s’adapter aux attentes des usagers et offrir des services de qualité. »

Quelles sont vos fonctions actuelles ?

Jean-Luc Petit-Roux : Directeur général des services de la Ville de Bouguenais (20 000 habitants, commune de Nantes Métropole) depuis le 1er septembre. Entouré de deux directeurs généraux adjoints, je pilote l’ensemble des 16 services municipaux, ce qui représente près de 600 agents.

Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours professionnel ?

Jean-Luc Petit-Roux : À la suite d’une formation initiale DESS Administration des Collectivités Territoriales (1989), j’ai débuté ma carrière à la Ville de Colomiers (40 000 habitants, 2e ville du département de la Haute-Garonne) en tant que directeur des Affaires juridiques puis au poste de directeur des Ressources humaines. De 2001 à 2015, j’y ai exercé la fonction de Directeur général des services, encadrant une équipe de direction de 16 cadres et 1 200 collaborateurs.

La seconde partie de ma carrière s’est déroulée dans le département du Gers. En 2015, je prends la direction générale des services mutualisés, Communauté de communes de la Gascogne toulousaine (26 000 habitants) et de la commune centre, l’Isle-Jourdain (9 800 habitants). Dans un contexte de changement et de rareté des moyens, j’ai structuré l’administration communautaire et communale en optimisant les ressources. J’ai mené, par ailleurs un projet fédérateur, sportif et festif, l’organisation du départ du Tour de France cycliste en 2016.

Citez le projet qui vous a le plus marqué et dont vous êtes le plus fier ?

Jean-Luc Petit-Roux : Être directeur général est une fonction passionnante qui mêle la conduite de projets ambitieux (création d’une gare multimodale, d’un complexe sportif, d’un espace nautique, mise en place de démarches qualités, participer à une intercommunalité de plus en plus intégrée...) et aussi la prise de décisions difficiles telles que des suppressions de services (collecte des déchets verts en porte à porte, pompes funèbres…).

J’ai accompagné à la transformation juridique du District Toulousain vers une Communauté d’Agglomération puis une Communauté Urbaine ; ce qui induit le transfert de compétences et l’organisation de pôles territoriaux.

Comment décririez-vous votre engagement personnel en tant qu’acteur public ?

Jean-Luc Petit-Roux : Je suis profondément attaché aux valeurs du service public. La fonction publique territoriale est un vivier de métiers passionnants. L'administration doit être en mouvement permanent, s’adapter aux attentes des usagers et offrir des services de qualité. Au-delà de la satisfaction de servir l’intérêt général, j’ai la chance de travailler auprès d’équipes passionnantes, d’échanger des points de vue qui me nourrissent.

Quelles sont les qualités essentielles inhérentes à vos fonctions ?

Jean-Luc Petit-Roux : Un sens aigu du service public. Une capacité à s’adapter. Au quotidien de l’écoute et de la proximité.

Quelles sont les rencontres qui vous ont le plus marqué dans votre carrière ?

Jean-Luc Petit-Roux : Je pense en particulier à des figures politiques, comme Alex Raymond, pionnier de la décentralisation et de l’intercommunalité (maire, député, président de la Région), Bernard Sicard, maire et conseiller départemental, 1er vice-président de Toulouse métropole ; Dominique Baudis, journaliste écrivain député maire, président de Toulouse métropole, et aussi Philippe Douste-Blazy, député maire et plusieurs fois ministre, président de Toulouse Métropole. J'ai beaucoup appris à leurs côtés, des hommes à la carrière politique bien remplie et aux approches différentes.

Quels sont les deux changements les plus importants qui ont impacté votre carrière ?

Jean-Luc Petit-Roux : Le contexte juridique et financier de plus en plus contraint, des attentes de service public de plus en plus exigeantes des administrés, la place prépondérante du numérique. Sans s’opposer aux évolutions, il convient de trouver les leviers pour mieux les intégrer au fonctionnement d’un service public de qualité et de conserver des rapports humains en proximité.

Voir tous les portraits