La réforme du LEGT et du baccalauréat invite à la réflexion autour de la semestrialisation de l’évaluation, comme elle s’effectue déjà dans les lycées professionnels et dans le supérieur. La réponse doit trouver une résonance dans le rythme de la scolarité des élèves, mais également dans les enjeux de cette même scolarité.
Il apparaît pour le cycle de détermination (classe de seconde), au regard des enjeux, souvent complexes, relatifs à la détermination des élèves et de leur famille, que le cadre de trois évaluations trimestrielles demeure une nécessité. Cela permet de fixer une temporalité qui, rythmée par des bilans trimestriels sur une année, donne à l’équipe pédagogique, à l’élève et sa famille les éléments primordiaux afin d’assurer le meilleur accompagnement à l’orientation possible.
En revanche, s’agissant du cycle terminal, la semestrialisation semble correspondre plus certainement aux enjeux du nouveau baccalauréat ainsi qu’à l’orientation dans le supérieur. En effet, pour l’évaluation de Parcoursup, trois évaluations semblent pertinentes (deux en première et une en terminale). Pour la classe de première, le premier semestre est ponctué par les premières évaluations du baccalauréat et par l’abandon de la spécialité. La deuxième évaluation clôt l’année scolaire avant la deuxième série d’épreuves pour le bac. Pour la classe terminale, l’évaluation semestrielle se tient à la restitution des vœux de Parcoursup.
Par sa position centrale, le CPE peut être très créatif et s’investir dans des dispositifs d’accompagnement à l’orientation. Il peut prospecter et prendre attache auprès des services communs universitaires d’information et d’orientation (SCUIO) pour mettre en place des actions d’information ou plus au sein des différentes structures du supérieur. Son action peut alors s’exercer sur les trois niveaux des élèves des LEGT. Les actions doivent alors être ciblées en fonction de la maturité et la motivation des élèves concernés.