L'affection de longue durée (ALD) pour les fonctionnaires
Qu’est-ce qu’une affection de longue durée (ALD) ?
Une affection de longue durée (ALD) est une maladie grave, chronique, nécessitant un traitement prolongé et coûteux. Elle ouvre droit à une prise en charge à 100 % des soins liés à cette pathologie par l’assurance maladie. La liste des ALD exonérantes est fixée par décret (ex. : cancer, diabète, sclérose en plaques).
- Accédez à une base complète de fiches pratiques et d’outils & méthode
- Bénéficiez d’un ensemble de solutions méthodologiques opérationnelles et juridiques qui répondent à vos problématiques métiers
Quels agents sont concernés ?
Tous les agents publics — titulaires, stagiaires ou contractuels — peuvent être concernés par une ALD. La reconnaissance de l’ALD ne dépend pas du statut administratif mais du diagnostic médical validé par le médecin traitant et la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Quelles démarches effectuer ?
Le médecin traitant établit un formulaire de demande d’ALD qu’il transmet à la CPAM. En parallèle, l’agent doit informer son employeur public de la situation médicale dès lors qu’une incidence sur le travail est probable. L’administration peut demander une contre-visite médicale ou saisir le médecin agréé.
Quels congés sont ouverts aux agents en ALD ?
Deux dispositifs principaux existent selon le statut :
- Le congé de longue maladie (CLM) : pour les affections inscrites sur une liste réglementaire, jusqu’à 3 ans (avec traitement plein puis demi-traitement).
- Le congé de longue durée (CLD) : réservé à certains fonctionnaires pour 5 pathologies graves (dont cancer et tuberculose), jusqu’à 5 ans.
Les contractuels bénéficient quant à eux d’un arrêt maladie classique, mais peuvent aussi être placés en congé maladie de longue durée selon les textes applicables.
Quel impact sur la rémunération et la carrière ?
L’ALD n’entraîne pas automatiquement une suspension de rémunération. Dans les CLM ou CLD, l’agent perçoit le plein traitement pendant une période variable, puis le demi-traitement. Des compléments de rémunération peuvent être versés par des mutuelles. En revanche, des conséquences existent sur l’avancement ou la titularisation, selon la durée d’absence.
Publié le 15/09/2025
Retrouvez toute l'actualité sur "ALD fonctionnaire"
-
Les vaccins anti-Covid à ARN messager ne causent aucune hausse de la mortalité, selon une étude
05/12/2025 -
L'engagement des maires en faveur de la prévention en santé
03/12/2025 -
Une ville propose "une prime à l'accouchement", quatre syndicats de médecins indignés
02/12/2025 -
Le Conseil national du sida demande "une remobilisation urgente des pouvoirs publics"
01/12/2025 -
Réseau France Santé : des structures labellisées pour renforcer l'accès aux soins de proximité
17/11/2025 -
Une convention pour renforcer la santé de proximité
17/11/2025 -
Hôpitaux : 2 000 lits d'hospitalisation complète fermés en 2024
14/11/2025 -
Déserts médicaux : les aides financières aux médecins en partie "inefficaces", selon la Cour des comptes
13/11/2025 -
Vers la création d'une profession d'assistant en santé bucco-dentaire?
13/11/2025
IA : former les professionnels de santé et informer les patients
Outil - 27 nov. 2025
Traiter un arrêt de maladie ordinaire d'un fonctionnaire territorial
Fiche - 25 sep. 2025
Tableau de bord dédié à l’approche « patient-partenaire » (certification HAS)
Outil - 19 sep. 2025
Contrôle médical des arrêts maladie
Fiche - 15 sep. 2025
Le congé pour cure thermale dans la fonction publique territoriale
Fiche - 15 sep. 2025
Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ou l'acharnement thérapeutique ?
Fiche - 4 sep. 2025
Prévoir la visite médicale de reprise
Fiche - 3 sep. 2025
