Plus de douze millions d’élèves font actuellement leur rentrée, accueillis par un million de personnels enseignants, d’encadrement, d’éducation, administratifs et médico-sociaux, dans près de 65 000 établissements scolaires ! Le gouvernement a prévu « des moyens supplémentaires », pour faire en sorte que cette rentrée scolaire s’opère dans les meilleures conditions possibles. Au programme :
– La création de 1 000 emplois de professeurs des écoles permet l’ouverture de 670 classes supplémentaires ; 182 emplois sont consacrés au renforcement des moyens de remplacement et 148 emplois sont attribués à des dispositifs permettant d’aider les élèves en difficulté ;
– L’encadrement dans les établissements scolaires est renforcé par la présence d’adultes : 100 emplois de conseillers principaux d’éducation, 2 000 emplois d’assistants d’éducation et 500 assistants de prévention et de sécurité, qui seront formés spécifiquement pour ces missions ;
– 1 500 auxiliaires de vie scolaire individuels supplémentaires sont prévus pour mieux accompagner la scolarisation des enfants en situation de handicap ;
– L’enseignement agricole bénéficie également de 110 emplois supplémentaires, dans ceux de ses établissements où les plus grandes difficultés ont été identifiées.
Les orientations mises en œuvre à l’occasion de cette rentrée 2012-2013 tiennent compte des nouvelles priorités gouvernementales. À savoir : l’ouverture de classes de maternelles pour les enfants de moins de 3 ans et le renforcement des équipes dans les écoles situées dans les zones défavorisées ; la fin du dispositif d’exclusion précoce dès 14 ans du collège ; une attention particulière à la réussite des élèves dans la voie professionnelle ; l’instauration de deux semaines complètes de vacances à la Toussaint ; un aménagement des services permettant un suivi et un accompagnement renforcés des jeunes professeurs tout au long de l’année scolaire.
Enfin, dès 2013 et jusqu’en 2015, des « emplois d’avenir professeur » sont proposés à 6 000 étudiants par an, pour une durée de 3 ans, « afin d’attirer davantage d’étudiants issus de milieux modestes vers les métiers de l’enseignement. »